Réflexion sur la méditation
Je trouve fascinant de constater à quel point l’être humain est habitué à performer dans des tâches complexes, structurées en étapes successives, capables de mobiliser toute sa créativité pour élaborer des plans élaborés. Et pourtant, il se retrouve souvent désemparé face à une tâche simple, dépourvue de complexité. C’est que, bien souvent, les fonctions essentielles à notre existence sont prises en charge par notre système nerveux autonome. La respiration, par exemple, ne demande aucune volonté consciente : elle s’exerce d’elle-même, s’adaptant à notre état du moment. Ainsi, les tâches les plus simples sont déléguées à notre physiologie, tandis que les plus complexes mobilisent notre conscience et notre attention.
Pourquoi, alors, la méditation semble-t-elle si difficile et inaccessible ? Je crois que cette question ouvre sur une réalité plus vaste, profondément liée aux dérives de notre société actuelle. L’omniprésence des distractions nous éloigne de l’essence des expériences et nous empêche d’entrer pleinement dans une réflexion ou une sensation. Ce n’est pas une vision fataliste, ni une plainte : c’est simplement faire face à une condition dans laquelle beaucoup d’humains sont quotidiennement formatés et conditionnés.
Entrer dans le monde de la méditation, c’est comme commencer à bâtir un immense château de paix. Plus on fréquente cet espace intérieur, plus il s’élargit, se solidifie, grandit… naturellement. Il n’y a rien à forcer, seulement à revenir.
La méditation est comme une onde électrique, un état qui oscille entre présence et pensée. Au début, l’onde est large, irrégulière, l’esprit bascule sans cesse entre agitation et silence. Puis, avec le temps, la fréquence diminue, l’amplitude s’adoucit. L’onde se stabilise, se concentre, jusqu’à devenir presque linéaire, un fil de paix qui traverse tout le corps, tout l’esprit.
Ce va-et-vient est naturel. L’état méditatif ne s’impose pas d’un seul coup : il se révèle, graduellement, à travers ces oscillations. Vouloir le contrôler, le figer, c’est interrompre le mouvement même qui le rend possible. Accueillir les variations, les interruptions, les retours permet à la conscience de s’accorder peu à peu. C’est dans cette danse entre tension et relâchement que l’expérience devient pleine, vivante, réelle..
La Pleine Conscience à la rencontre de l’Éco-Responsabilité
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